Chez Horïzons vous le savez, nous tenons à nos principes d’éco-responsabilité. Le choix de nos matières premières est donc réfléchi pour avoir le meilleur impact possible sur notre environnement.
En France, le taux de boisement s’élève à 31% (et c’est aussi la moyenne mondiale). Le taux de boisement, c’est le rapport entre la superficie forestière et la superficie totale du territoire.
Il semble donc possible de s’approvisionner localement.
Ainsi chez Horïzons, nous choisissons au maximum du bois local pour nos réalisations, et ce pour un certain nombre de raisons. En voici quatre.
En France, la gestion des forêts est scrutée attentivement. Il existe des normes et des labels quant à la production, la gestion, mais aussi la qualité du bois. Pour être labellisées, les forêts doivent répondre à des critères spécifiques qui garantissent leur valeur.
Choisir du bois local nous permet donc de savoir que nos essences seront de bonne qualité. C’est un engagement important vis-à-vis de nos clients : nos meubles seront, grâce à cette qualité de matière première, plus solides et plus durables.
En plus, choisir du bois local nous permet de nous rendre dans les forêts où nous nous approvisionnons. Nous pouvons ainsi sélectionner nos bois et nous assurer de la bonne gestion forestière des exploitations qui nous fournissent.
Nous contribuons ainsi à lutter contre les coupes illégales, et nous sommes sûrs que nos bois répondent à la législation nationale sur la sylviculture et l’exploitation forestière.
On le sait, les transports participent énormément aux émissions de gaz à effet de serre et sont donc en partie responsables du changement climatique. Dans ce cadre, chaque effort est important.
En choisissant du bois local, on diminue les temps de trajet nécessaires à nos approvisionnements. On réduit ainsi considérablement les émissions de carbone liées au transport du bois par camion. Et on supprime tout simplement les trajets à travers le monde.
D’autre part, le bois produit en France répond à des réglementations plus strictes concernant l’environnement que le bois produit dans des pays d’Amérique latine ou d’Europe de l’Est.
Le choix du bois local a donc un double impact : production mieux encadrée et impact du transport raisonné.
Autre bonne nouvelle ! L’exploitation du bois, de l’abattage au débit en passant par l’écorçage, génère des co-produits qui peuvent être valorisés. Les résidus des exploitations et les déchets générés par la transformation du bois (ainsi d’ailleurs que ceux de l’élagage urbain) peuvent être valorisés, par exemple pour se chauffer. C’est d’ailleurs le choix que nous avons fait dans l’usine cradle-to-cradle de Saint-Bris-le-Vineux. Nous réutilisons nos chutes pour chauffer le bâtiment.
Si vous avez lu notre article « La forêt française : un espace à préserver », vous savez que l’espace forestier est confronté à de nombreuses menaces. C’est pourquoi il est nécessaire de réfléchir à la manière dont elle est gérée, sur le long terme.
En plus, une forêt mal gérée présente des risques car elle devient plus sensible aux agressions. Un danger pour la forêt elle-même et par conséquent, pour l’Homme.
En sélectionnant du bois produit en France, nous participons à l’entretien de nos forêts. La récolte du bois qui se développe dans nos forêts doit se faire à des périodes précises afin que le bois ne pourrisse pas et qu’il puisse être utilisé. Cette récolte au bon moment permet de ne pas nuire à la biodiversité et au bon état des forêts qui nous entourent.
Plusieurs labels garantissent un bois local respectueux de l’écosystème qu’est la forêt. Par exemple, le label PEFC garantit que le bois et ses dérivés respectent des règles de traçabilité pendant tout le processus de fabrication, mais aussi une bonne gestion des forêts.
Le label FSC quant à lui garantit :
Chez Horïzons, nous sommes attentifs à sélectionner des bois labellisés afin de trouver un équilibre entre les besoins de l'Homme et ceux de la forêt elle-même.
La crise climatique, nous en sommes convaincus, ne se règlera pas en négligeant l’aspect social. C’est d’ailleurs l’un des fondements de l’éco-gestion forestière, puisque l’idée est de s'assurer que les espaces forestiers puissent répondre aux enjeux économiques, écologiques mais aussi sociaux du développement durable.
En privilégiant toujours du bois local, nous contribuons à créer des emplois, dans des entreprises à taille humaine. Encore mieux, nous permettons à la filière bois française de perdurer, avec des savoir-faire spécifiques qui sont alors maintenus et valorisés. Ces entreprises sont le plus souvent situées en zone rurale, et cela contribue donc à maintenir le dynamisme de territoires fragiles.
En France, nous bénéficions également d’une législation qui protège les travailleurs, notamment en termes de sécurité. Utiliser du bois local nous assure donc qu’il a été produit dans des conditions rigoureuses.
Cela peut paraître une goutte d’eau, mais les circuits courts ont en fait un impact considérable sur l’économie locale ! Une étude menée par la Fibois, une fédération interprofessionnelle de la filière forêt-bois, a montré que 1000m3 de bois sciés et et mis en œuvre localement correspondent à 21 emplois à temps plein pendant un an dans l'ensemble de la filière forêt-bois.
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Vous comprenez mieux maintenant pourquoi nous choisissons dès que c’est possible du bois local pour nos réalisations. Nos connaissances en matière d’essences et de spécificités de chaque espèce nous permet de sélectionner la meilleure matière pour le rendu et les caractéristiques souhaitées dans nos fabrications. Par exemple, le Douglas sera solide et rustique, et conviendra à une réalisation pour l'extérieur. Le charme peut être utilisé pour des objets qui seront soumis à de fortes contraintes mécaniques. L’aulne est tendre et léger, et conviendra parfaitement pour du tournage ou de la sculpture.
En privilégiant le bois local, nous faisons réellement le choix de la durabilité : nous fabriquons des meubles plus durables issus de forêts qui peuvent se régénérer et accueillir le Vivant.
C’est d’ailleurs pour ces mêmes raisons que nous poussons la logique et cherchons aussi l’approvisionnement le plus local possible pour les autres matériaux dont nous avons besoin (quincaillerie, peintures et vernis écologiques…).
